En novembre 2018, l’association panafricaine Nation Kamit a emmené une cinquantaine de personnes à Haïti, dans le cadre d’un voyage d’études et de découverte qui a duré une semaine. Entretien avec Abiola, co-fondateur de l’association.

Bonjour Abiola, merci de m’accorder cette interview. Première question : peux-tu présenter Nation Kamit ?

Nation Kamit est une organisation qui s’est créée en 2014 par un groupe d’africains de divers endroits, et dont l’objectif est de contribuer à ce que l’Afrique retrouve sa place dans le monde. L’Afrique a beaucoup à offrir, donc on pense que plutôt que squatter les dernières places, on pourrait être parmi les premiers. A tous les niveaux, que ce soit au niveau culturel, politique, économique. Donc on essaie de contribuer par différentes actions à cet objectif-là. Pour nous l’idéal, c’est d’arriver un jour aux États-Unis d’Afrique, qui vont inclure tous les pays du continent, mais également les pays de la diaspora comme la Jamaïque, comme Haïti, etc.

Actuellement, nous avons démarré une campagne, qu’on appelle « Dessalines – Toya – Garvey« . Dessalines est le fondateur de l’Etat haïtien. Toya, qu’on appelle souvent « Tante Toya », c’est la femme qui a formé Jean-Jacques Dessalines, qui l’a éduqué et appris à se battre. C’est une femme qui l’a recueilli quand il était enfant, et qui lui a enseigné toute sa technique. C’était une guerrière dans l’armée du Dahomey, au Bénin, qu’aucun homme n’avait le droit de regarder. Parce que c’étaient des femmes officiers qui avaient une énorme autorité dans le pays. Donc imaginez cette dame vendue en esclavage et palpée par n’importe qui sur des marchés dans le « nouveau monde ». C’est cette dame qu’on a donc voulu honorer. Ensuite, Marcus Garvey, qui est le fondateur de l’UNIA, l’organisation pro-africaine la plus grande qui ait jamais existé. L’objectif de la campagne est de créer une communauté panafricaine sur le continent, et de faire en sorte de promouvoir le panafricanisme via cette communauté qui sera excellente, bien organisée, disciplinée, qui va réussir dans les affaires et qui va contribuer positivement à la vie des gens sur place. Nous pensons que le panafricanisme au niveau des conférences, des livres, c’est important, mais pour pouvoir passer à une nouvelle étape, il faut que les gens puissent voir du concret.

Vous avez organisé un voyage à Haïti en novembre 2018. Peux-tu nous en parler ?

Au niveau de Nation Kamit, on a 3 axes sur lesquels on travaille : c’est l’éducation, la spiritualité et l’économie. Ce sont des axes vraiment importants pour aller vers l’objectif qu’on s’est donné. Pour que ce soit vraiment concret, il faut qu’on fasse des choses pratiques. Les voyages, il y a rien de plus pratique, parce qu’on découvre la réalité, on se reconnecte avec nos racines, et ça permet à beaucoup de gens de découvrir une réalité dont ils ont entendu parler uniquement dans des livres ou à la télé. Donc on s’est dit : « Quelle destination on pourrait choisir qui aurait autant d’ingrédients de reconnexion que possible ? ». Et on a pensé tout de suite en Ayiti, parce qu’on connaissait des gens qui correspondaient à tous nos critères en termes de diffusion du message, en termes d’enseignement et de connaissances sur place. A cause de l’histoire, aussi, d’Ayiti, qui est le premier État noir qui s’est créé hors du continent. C’est une histoire extrêmement riche et on s’est dit il faut absolument qu’on puisse emmener un maximum d’africains et d’africaines découvrir cette histoire-là. Voilà comment est née l’idée du voyage en Ayiti.

Entrée de la ville des Gonaives – Crédit photo : Nation Kamit

Pourquoi écrivez-vous « Ayiti  avec cette orthographe ?

Il y a plusieurs orthographes qui correspondent à plusieurs époques. Celle qu’on aime utiliser, c’est A-Y-I-T-I, qui correspond à l’époque pré-Christophe Colomb. Les autochtones natifs d’Ayiti, les Arawaks, disaient « Ayiti ». Le nom complet de l’île à cette époque c’était Ayiti Kiskeya Bohio, qui veut dire « la terre qui vous pousse à vous élever ». C’était donc le nom de l’île au moment où elle était indépendante, donc on préfère utiliser celui-ci. C’est un choix symbolique, car vu l’état d’Haïti aujourd’hui, on se dit que la dernière orthographe lui a pas porté chance.

Quels ont été les temps forts de ce voyage ?

Il y en a eu beaucoup. L’objectif, c’était de toucher à plusieurs aspects. Un des premiers éléments, ce sont tous les échanges, les conférences qu’on a pu avoir sur place. Il y a beaucoup d’intervenants qui sont venus : on a Lascony N.Y.S.Y.M.B., qui est un conférencier, historiographe et documentariste assez suivi, en tout cas en France, qui a fait le déplacement. Donc on a pu bénéficier de son travail, de ses recherches sur place. On avait Bayyinah Bello, qui est la responsable de la FONDASYON FELICITEE, qui est une fondation en Ayiti qui fait plein de choses pour les personnes âgées, pour les jeunes, autour de l’histoire, etc., et qui a pu nous donner beaucoup d’enseignements. Et on avait beaucoup de gens qui sont venus d’ailleurs : Juliette Smeralda de Martinique, Affiong Affiong qui est venu du Nigéria… Donc un certain nombre de chercheurs ou de personnalités qui ont pu nous donner des conférences sur l’histoire d’Ayiti, la connexion avec l’Afrique, etc. On a beaucoup appris de ces moments-là.

On a pu également voyager dans le pays. On est parti dans le nord jusqu’à la ville du Cap-Haïtien, pas loin du site où a eu lieu la bataille de Vertières, qui a été la bataille où Ayiti a vraiment gagné son indépendance en 1803. On avait l’objectif de voir la citadelle construite par le roi Christophe Henri. A cause de différents événements politiques sur place, ça n’a pas été possible, mais on a pu quand même pu parcourir tout le pays, voir toute la campagne, et voir la beauté des paysages et des gens qu’offre Ayiti. C’était magique, on a passé deux jours dans le car, un groupe d’une cinquantaine, et je crois que personne n’oubliera ces deux jours-là.

On a clôturé avec deux aspects plus spirituels : on a eu une cérémonie spirituelle africaine, à laquelle on a tous participé, et la visite d’une chute d’eau, qu’on appelle « Saut d’eau », qui est un lieu magnifique perché sur une montagne, dans lequel on peut aller se baigner et demander que ses vœux soient exaucés, dans une atmosphère super sereine et magnifique.

Ville du Cap Haïtien – Crédit photo : Nation Kamit

Portrait de Jean-Jacques Dessalines, FONDASYON FELICITEE, Port-au-Prince – Crédit photo : Nation Kamit

Conférence de Patricia Rodney, FONDASYON FELICITEE, Port-au-Prince – Crédit photo : Nation Kamit

C’est un lieu touristique ?

C’est fréquenté surtout par des haïtiens. C’est à dire qu’à certaines périodes de l’année il y a des fêtes qui se passent à Saut d’eau, donc la population haïtienne y va beaucoup. Il faut connaître, mais c’est quelque chose qu’il faut faire quand on va en Ayiti.

Peux-tu revenir sur l’un des temps forts : la cérémonie spirituelle ?

Je suis un profane, donc je ne vais pas vous dire que je connais les secrets de la spiritualité africaine en Ayiti. On y est tous allés en profane, c’est juste une première approche de la spiritualité africaine en Ayiti. Pour dire les choses clairement, la spiritualité africaine en Ayiti est représentée principalement par le vodou. On a pu assister au déroulement de la cérémonie. En général, ça se fait dans ce qu’on appelle un péristyle, qui est une sorte de temple où on se réunit pour faire les différentes cérémonies. Le principe d’une cérémonie vodou c’est qu’on va chanter, il y aura des danses, et on va essayer de communiquer avec les différents esprits du vodou. La spiritualité vodou, c’est une spiritualité où on essaie de rentrer en contact avec le divin. On considère qu’il y a un bon dieu qui a tout créé, donc ce n’est pas du polythéisme, mais on rentre en contact avec ce divin-là par différents canaux : ça peut être les ancêtres ou ça peut être des esprits qui sont spécialisés sur certains sujets avec lesquels on essaie de communiquer.

Quels sites touristiques et quelles activités recommandes-tu en Ayiti ?

Premièrement, je vais dire que je vais faire des recommandations pour des gens qui y vont avec une certaine démarche. Si vous y allez dans une démarche de reconnexion, la première des choses déjà, avant les lieux, ce sont les personnes avec qui vous allez pouvoir entrer en Ayiti et qui vont vous accompagner, parce que c’est là qu’on va vous ouvrir les portes. Nous, on a pu travailler avec la FONDASYON FELICITEE, qui est à Port-au-Prince, et qui organise régulièrement des séjours, des visites. C’est vraiment l’institution qu’on recommande à 100%, parce que c’est carré et parce qu’il y a de la bienveillance. Quand on arrive on est vraiment pris en charge du début à la fin.

Au niveau des lieux, il y a l’embarras du choix. A Port-au-Prince, il faut aller voir le musée des pères de la nation, le MUPANAH, qui est au centre ville. Vous allez également certainement apprécier le Bureau National d’Ethnologie, qui est une sorte de musée qui va vous présenter l’art traditionnel haïtien, connecté à la spiritualité vodou, parce que le vodou est très présent à Haïti, donc vous allez voir les costumes d’époque, de campagne, etc., que les gens utilisent aussi pour des cérémonies. C’est magnifique! Le directeur s’appelle Erol Josué, il connaît parfaitement la culture haïtienne. Il va vous abreuver de science, de savoir ! Voilà ce que je peux vous dire sur Port-au-Prince, même s’il y a certainement plein d’autres choses.

Vous pouvez aller également à Dessalines, l’ancienne capitale, qui a été construite par le premier dirigeant de l’État haïtien. Il n’a pas créé une république, comme on l’entend souvent. Haïti, ce n’est pas la première république noire, c’est le premier empire noir qui a été créé hors d’Afrique. En 1804, l’État qui a été créé c’était : Hayti, empire de la liberté. Vous pouvez aller à Dessalines, aujourd’hui, visiter certains vestiges de cette époque-là. En particulier la maison de l’impératrice.

Vous pouvez continuer encore vous allez voir Saut d’eau, dont on a parlé tout à l’heure, qui est une chute d’eau, où on peut prendre un bain spirituel, et c’est vraiment très très revigorant. C’est magnifique à voir, il faut absolument aller à Saut d’eau. Ce serait criminel de partir et ne pas voir Saut d’eau !

Ensuite, si vous pouvez, allez tout au nord à Cap Haïtien, à Vertières, où vous allez être sur le site de la bataille finale de l’indépendance d’Haïti, et vous allez pouvoir aller à la Citadelle La Ferrière, qui est une énorme forteresse construite par le roi Christophe Henri, et qui est la plus grande forteresse d’Amérique du Sud. C’est un ouvrage impressionnant qui se trouve à 1000 mètres d’altitude ! Il faut y aller en cheval, en général. Vous pouvez y aller à pied aussi, si vous êtes courageux. Vous allez avoir un panorama incroyable et voir les constructions qui sont toujours là, super solides, et voir toute l’étendue du génie que des africains ont déployé à Haïti pour construire ça. Vous imaginez ! Gagner l’indépendance en 1804 et se lancer dans un tel projet ! Ça demande quand même de la créativité, des compétences, et c’est magnifique que ça tienne toujours. Donc à absolument ne pas rater.

Statue de Jean-Jacques Dessalines sur le Champs-de-Mars à Port-au-Prince – Crédit photo : Nation Kamit

Il y avait des enfants ?

On avait une petite fille de 6 ans qui était avec nous. Elle a adoré, et c’est quelque chose qui va lui rester, tu vois. C’est des voyages qu’on peut faire avec les enfants, avec des personnes âgées, vraiment tout le monde peut y aller et on a vraiment l’embarras du choix. Il ne faut pas se limiter. On prend une carte, on regarde tous les pays qui sont africains, que ce soit sur le continent ou dans la diaspora. Il faut juste regarder ce qui nous intéresse un peu plus, à quoi on est sensible. Si on adore les tambours, ou tout ce qui est spirituel, on va peut être aller en Ayiti ou au Brésil, si on veut de la nature… dans tous nos pays, il y a de la nature, donc je sais même pas comment vous donner la clé pour choisir le bon pays ! Ce que je sais juste, c’est que le menu il est super plein, vous allez trouver quelque chose. C’est un buffet !

Combien coûte un voyage comme ça ?

Avec la FONDASYON FELICITEE, l’idée était de permettre à un maximum de gens de pouvoir accéder au voyage. Ça a été relativement accessible. On a fait une semaine, ça a coûté pour chaque participant 1370 euros, transport, logement et nourriture compris. Pour ce qu’on en retire, c’est un super investissement !

Avec Nation Kamit, avez-vous prévu d’autres voyages ?

On a d’autres projets à court terme, mais pour ceux qui veulent aller en Ayiti, par exemple, on recommande de prendre contact avec la FONDASYON FELICITEE qui peut vous accueillir si vous êtes tout seul, ou si vous êtes un groupe, vous aider à organiser un tour et vous guider dans le pays.

Quelle est ta définition du voyage de reconnexion ?

Pour moi, je lis des livres qui m’apprennent des choses sur un pays, sur un peuple africain, et je me fais une idée. Mais pour vraiment que ça devienne une réalité… Dans la tradition africaine, on dit qu’on réfléchit avec le cœur. C’est pas simplement quelque chose d’intellectuel, faut vraiment le sentir. L’intelligence, elle est dans le cœur. Pour vraiment s’approprier ce qu’on a lu, ce qu’on a entendu, il faut aller voir, il faut aller sentir, il faut toucher la terre, il faut parler avec les gens. Pour moi, c’est en ça que consiste le voyage de reconnexion. Moi j’avais entendu parler d’Haïti, j’avais entendu parler des batailles, que c’était glorieux etc., mais honnêtement, une fois arrivé et après avoir vu les choses de mes propres yeux et parlé aux gens, c’est là que je me suis rendu compte émotionnellement de la chose ! De l’importance que ça avait. La lecture ne suffit pas, la télévision ne suffit pas, Youtube, Facebook ça ne suffit pas. C’est un début, c’est très important parce que c’est comme ça qu’on découvre, mais ensuite il faut aller faire entrer les choses dans son cœur en allant sur place.

Je peux vous dire qu’aller à Bimbia, ou aller à Gorée, ou aller en Ayiti, ça va vous transformer, et en bien !

Abiola

Penses-tu qu’il est important que les africains voyagent à la découverte de leur patrimoine historique et culturel ?

Je dirai deux choses. Un, c’est vital. C’est plus qu’important, c’est vital, c’est capital. Et deuxième chose, c’est intéressant. Ce n’est pas simplement une contrainte, c’est génial ! Quand vous y allez, vous découvrez vraiment des choses, et je pense qu’on ressort beaucoup plus satisfait de faire un voyage au Sénégal, au Cameroun, en Ayiti, à la Jamaïque, qu’un voyage « normal » à Ibiza ou je ne sais pas où. Parce que ce qu’on va retirer de son voyage sur le continent, c’est quelque chose qui va nous ouvrir l’esprit, qui va nous transformer. Je peux vous dire qu’aller à Bimbia, ou aller à Gorée, ou aller en Ayiti, ça va vous transformer, et en bien ! Là, en Ayiti, on est parti avec un groupe d’une cinquantaine de personnes, les conditions n’ont pas toujours été faciles, mais je peux vous dire que les gens étaient tellement contents de ce qu’ils avaient vécu ! La première chose qu’ils ont dit, c’était « Il faut qu’on y revienne. Il faut qu’on reparte, et qu’on aille dans d’autres endroits ».  Moi aujourd’hui, si je peux aller au Brésil à Salvador de Bahia… Je ne sais pas, il faut que je joue au loto ou que je monte ma boîte ! Je sais que c’est important pour moi, mais en plus je vais tellement adorer ! Je pense qu’il faut que tous les africains s’ouvrent à cette démarche. Parce que même nous, on n’est pas toujours conscients des possibilités. Quand on va en vacances, on pense tout de suite aux destinations qu’on voit à la télé. On va où tout le monde va. Alors que parfois, pour moins cher,  on peut avoir une expérience inoubliable qui va nous apprendre plein de choses, et pendant laquelle on va s’amuser et rencontrer des gens. Donc ça sera à la fois ludique, intelligent et intéressant. C’est la bonne combinaison.

Vous êtes allés cette année à Fort de Joux, dans le Jura. Peux-tu en parler ?

On y a été le 20 mai de cette année, pour saluer la mémoire de Toussaint Louverture, un des précurseurs de l’indépendance d’Ayiti. C’est lui qui a monté la première armée qui a pu lutter contre l’esclavage, et c’est lui qui a formé Jean-Jacques Dessalines, qui a pris sa relève. Donc c’est vraiment quelqu’un de super important, c’était vraiment un génie au niveau de la politique, de la diplomatie, au niveau militaire. On ne se rend même pas compte, parce qu’on ne connaît pas vraiment nos propres figures historiques. Toussaint Louverture, c’est un monument ! On s’est dit « C’est pas normal qu’il soit mort en France ». Il a été kidnappé par l’armée française en Ayiti, et il a été amené en France dans une prison, une forteresse qu’on appelle le Fort de Joux. Il est resté là pendant un an, sans chauffage, sans rien, et il est mort malade, sous le coup des mauvais traitements. Donc on s’est dit que ce serait le minimum d’aller saluer sa mémoire en allant là où il est décédé, là où il a souffert, et lui dire merci.

Cette année, il y a eu le 3e épisode d’un procès en réparations contre l’État français qui avait commencé en 2005 en Martinique, et s’est soldé par un rejet par la cour de cassation en novembre 2018.  Dans ce contexte, quand on parle de réparations, on pense en général à des réparations financières. Mais c’est un sujet plus complexe que ça, et on peut penser aussi à des réparations d’autres natures, telles que les réparations historiques, morales, culturelles, etc. Est-ce que tu dirais que le voyage en Ayiti que tu nous as relaté est une sorte d’auto-réparation ?

Nous, on le dirait pas comme ça. Imaginons que vous êtes renversé sur la route par un automobiliste saoul. Après, vous avez de la rééducation, vous avez un processus de guérison que vous devez suivre. Donc, ce qu’on fait-là, aller en Ayiti ou dans d’autres pays africains, pour nous c’est plus un processus de guérison, de rééducation, pour nous approprier notre histoire, pour nous renforcer. Mais si on doit parler de réparations, on voudrait plutôt que ce soit ceux qui ont perpétré un crime ou une atteinte aux droits de l’homme qui procèdent à une réparation. On ne va pas s’auto-réparer. Ce sont ceux qui sont en tort qui vont effectuer la réparation. C’est un sujet super important, et les actions que font les associations comme le MIR, c’est un travail à saluer, parce que c’est un travail qui est pas facile et pourtant nécessaire. Ça demande des sous, du temps, de l’énergie, et ils y sont depuis des années. Donc on les soutient moralement et dans la maigre mesure de nos moyens.

Je te remercie beaucoup pour ce partage d’expérience et de connaissances !

Merci à toi !

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